Ma colère je le sais
est un volcan
qui cherche à exploser
mes démons indomptés
sont si présents
comment les maitriser
j'ai des comptes à régler
mon inconscient
ne veut pas me lacher
les nerfs entremêlés
incandescents
vont finir par céder
(Refrain)
Comme un cyclone
le vent m'emporte
une avalanche
qui s'abat sur moi
Des instants téméraires
je lâche le bord
pour m'éloigner au large
j'n'ai pas grand chose à faire
attendre encore
que mon envie se charge
comme une humeur guerrière
sous l'eau qui dort
un tourbillon de rage
une magie noire opère
je quitte ce corps
mon esprit en otage
(Refrain)
Même un genou à terre
je n'suis pas mort
je sens mon âme à vif
écorché solitaire
je laisse éclore
des rêves corrosifs
j'ai la tête à l'envers
un mauvais sort
me tient entre ses griffes
je garde les yeux ouverts
car dans mon for
sommeille un explosif.
Urgent d'attendre qu'un rayon de soleil
caresse enfin la peau
que les blessures qui font mal, qui se reveillent
se pansent avec ses mots
chaque seconde tenter dans le plus simple appareil
de tenir hors de l'eau
couché de force sur mon cadavre
touché à mort mais rien de grave
(Refrain)
Si le temps apaise
l'horloge est en retard
sous la cendre et les braises
ça brûle encore l'âme, quelque part
Les contours noirs et flous de cette existence
sont si indélébiles
et rester droit debout face à cette ignorance
c'est marcher sur un fil
chaque seconde penser à cette accoutumance
qui peut mettre en péril
couché de force sur mon cadavre
touché à mort mais rien de grave
(Refrain)
Tout ce qui est construit
s'écroulera-t-il
comme un château de cartes
tout ce qui est construit
s'écroulera-t-il, s'écroulera-t-il
Chercher encore
ou est ce corps
comme un fantôme
parmi les hommes
rêver encore
ou est ce corps
comme un atome
de ses arômes.
J'ai voulu m'envoler
avec ces chaines aux pieds
j'ai mordu la poussière
si gluante de l'enfer
le soleil m'a brûlé
bien plus que les idées
les anges m'ont mis en terre
d'avoir été si fier
(Refrain)
J'ai cru à un rêve
je m'y suis accroché
comme un fou naufragé
j'ai cru à un rêve
malgré tout je garde la foi
je n'ai pas gaspillé ma voix
J'ai payé vos regards
brillants comme des poignards
j'ai gravi ces remparts
comme un fou revanchard
j'ai tutoyé le ciel
gueulant ces ritournelles
je jette au vent ces mots
comme autant de sanglots
(Refrain)
J'ai suivi cette voix
qui m'appelait tout bas
j'ai cru aux troubadours
qui fredonnaient l'amour
j'ai conquis ce chemin
cousu de lendemains
j'ai chanté cet air là
malgré tout ce fracas.
Puisqu'il me faut attendre l'enfer
et en répandre un peu ici
un combat se trame sous ma chair
sans un effort je souffle vos vies
Je n'attends rien des lendemains
je suis prêt à partir avant
j'entends vos cris je sens vos mains
mais tout me laisse indifférent
(Refrain)
J'ai cru pouvoir avancer
malgré le poids de mon fardeau
j'ai cru pouvoir oublier
la démesure de mon égo
Puisqu'il faut attendre la nuit
pour enfin laisser libre cours
à ma fureur, mes insomnies
et retourner à mes amours
Je ne vois que des illusions
la laideur est comme en plein jour
sous la lumière de ces néons
que l'on me pende haut et court
(Refrain)
Si je fais
jour et nuit
c'est sans bouger d’ici
sans bouger d'ici
Des souvenirs me glacent
des douleurs que j'amasse
et tous ces souffles qui s'éteignent
comme je saigne, je saigne
Des visages dans la glace
des âmes qui trépassent
j'aimerai que l'une d'elle m'atteigne
à la fin de mon règne, de mon règne
L'eternité suffira-t-elle
faudra-t-il un monde parallèle
pour que j'accroche à ses pupilles mes cicatrices
pour qu'elle inspire ces pauvres vers que je lui glisse
Suffira-t-il d'un peu de sel
pour qu'elle ne déploie pas ses ailes
je voudrais maquiller mes mots pour qu'elle comprenne
si elle s'éloigne d'un souffle, je manque d'oxygène
Pourrai-je trouver sous ses dentelles
nos points communs qui s'entremèlent
son grain de peau couvrira-t-il mon épiderme
aurai-je la clé de ses trésors qu'elle renferme
La dénuder me rendrait profane
juste un souffle sur sa peau diaphane
L'éternité s'enflammera-t-elle
faudra-t-il devenir immortel
pour que j'accroche à ses épaules mon avenir
pour qu'elle réalise tout ce que je vais prédire
Pourquoi fait-elle des étincelles
pourquoi ses regards m'ensorcellent
je suis un pauvre fou qui demande l'asile
pas besoin qu'elle m'attache pour me rendre docile
La dénuder me rendrai profane
juste un souffle sur sa peau diaphane
Pourquoi faut-il ses aquarelles
pourquoi faut-il qu'elle soit si belle
je voudrais devenir Atlas portant la Terre
les mains brûlées à toutes les flammes de l'enfer
Et si jamais j'ouvrais les yeux
si je réalise que mon voeu
n'est qu'une étoile filant dans le système solaire
et qui se fout pas mal de tout ce que j'espère
La vérité deviendrait glaciale
à bout de souffle sans sa peau vitale
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